QUELQUES ÉLÉMENTS DE BIOGRAPHIE SUR ERIK ORSENNA

Lors de notre rencontre avec Erik Orsenna, écrivain, lauréat du prix Goncourt en 1988 et académicien nous lui avons posé des questions.

Après quelques échanges, il s’est révélé être un homme simple, sympathique, drôle mais surtout passionné. « Plus-tard je serai Tintin », avait-il déclaré à l’âge de cinq ans car les voyages de son héros le fascinaient, si bien qu‘aujourd’hui, à l’âge de 68 ans, il peut dire : « Je suis Tintin, je vais comme lui, dans le monde entier. J’ai cette chance inouïe de parcourir les quatre coins du monde. »

Cet écrivain est aussi un perfectionniste, il a en effet mis à la corbeille douze livres avant que le treizième soit publié. Son dix-septième livre « L’exposition coloniale » a remporté le prix Goncourt en 1988.

Il nous a aussi confié qu’il a choisi une carrière d’écrivain après avoir dû renoncer à une carrière de footballeur car par manque de talent, il se faisait sans cesse reléguer au rang de remplaçant.

Erik Orsenna a également connu des chagrins d’amour dont un qui l’a conduit à écrire un « très beau roman d’amour ». Les épreuves de la vie peuvent ainsi apporter de bonnes choses.

Enfin, il nous a avoué combien il était passionné de navigation et de voyages maritimes. « J’adore naviguer ».

-Article rédigé par Carine Richard et Fabrice Arnout

ຊີວະປະຫວັດຂອງ ທ່ານ ເອຣິກ ອໍເຊນນາ

ເນື່ອງໃນໂອກາດການພົບປະກັບນັກຂຽນ, ຊະນະເລີດລາງວັນກົງກູກໃນປີ 1988 ແລະນັກວິຊາການ, ພວກເຮົາກໍໄດ້ຖາມຄຳຖາມລາວ.

ຫຼັງຈາກການແລກປ່ຽນຄວາມຄິດຄວາມເຫັນ, ລາວເປີດເຜີຍຕົວເອງທີ່ຈິງແລ້ວລາວເປັນຄົນງ່າຍໆ, ຊື່ສັດ, ຕະຫລົກ, ແຕ່ລາວກໍມີຄວາມຫຼົງໄຫຼ, ໃນຄໍາເວົ້ານຂອງລາວ:“ໃນພາຍພາກໜ້າຂ້ອຍຈະເປັນເເຕັງໆ”ລາວເຄີຍໄດ້ປະກາດຕອນລາວອາຍຸ 5 ປີ ເພາະວ່າລາວໄດ້ຫຼົງໄຫຼຕໍ່ການເດີນທາງຂອງຕົວລະຄອນ. ແຕ່ວ່າມື້ນີ້ລາວອາຍຸ 68 ປີແລ້ວລາວສາມາດເວົ້າວ່າ:“ຂ້ອຍແມ່ນແຕັງໆ, ຂ້ອຍເປັນຄືລາວ, ທ່ອງທ່ຽວທົ່ວໂລກ. ຂ້ອຍໄດ້ມີໂອກາດທ່ອງທ່ຽວທັງ 4 ມຸ່ມໂລກ”.

ນັກຂຽນຜູ້ນີ້ເປັນຄົນສົມບູນແບບ, ຕອນຍັງນ້ອຍລາວໄດ້ຂຽນ ແລະ ກໍຖິ້ມປຶ້ມ 12 ຫົວກ່ອນທີ່ຫົວທີ່ 13 ຈະໄດ້ຖືກພິມອອກຈໍາໜາຍ. ຜົນງານຂອງລາວຫົວທີ 17 “ການເປີດເຜີຍອານານິຄົມ” ໄດ້ຮັບລາງວັນຊະນະເລີດລາງວັນກົງກູກປີ 1988.

ລາວໄດ້ມອບຄວາມໄວ້ວາງໃຈໃຫ້ພວກເຮົາທີ່ລາວໄດ້ເລືອກອາຊີບນັກຂຽນຫຼັງຈາກໄດ້ເລີກລົ້ມຈາກອາຊີບນັກກີລາ
ເຕະບານເພາະວ່າລາວຂາດພອນສະຫວັນໃນດ້ານນັ້ນ, ລາວໄດ້ເປັນພຽງແຕ່ຕົວສຳຮອງ.

ທ່ານ ເອຣິກ ອໍເຊນນາເຄີຍຜ່ານຄວາມຮູ້ສຶກໂສກເສົ້າທາງດ້ານຄວາມຮັກສະນັ້ນລາວຈຶ່ງໄດ້ຂຽນ“ເລື່ອງກ່ຽວກັບຄວາມຮັກ” ປະສົບການໃນຊີວິດກໍຊ່ວຍນໍາພາເຮົາໄປຫາສິ່ງດີໆໄດ້ຄືກັນ.

ສຸດທ້າຍ ລາວໄດ້ຍອມຮັບວ່າລາວຫຼົງໄຫຼໃນການເດີນເຮືອ ແລະ ການທ່ອງທ່ຽວທາງທະເລ, ລາວເວົ້າວ່າ:“ຂ້ອຍມັກການເດີນເຮືອ”.

ຂຽນບົດເປັນພາສາຝຣ່ງໂດຍ: ນາງ ກາລິນ ລິສາດ ແລະ ທ້າວ ຟາບຣິສ ອານູ

ແປເປັນພາສາລາວໂດຍ: ທ້າວ ສັກດີພັດ ສູທາລາ

 

L’AMOUR DE LA LANGUE FRANCAISE DE ERIK ORSENNA

Erik Orsenna a de nombreuses passions : la Bretagne, l’Afrique, le football, la mer et surtout la langue française …

Ce grand amour pour la langue française, on peut le voir dans ses livres mais aussi quand il s’exprime ou quand il nous confie que s’il était sur une île déserte et qu’il ne devait prendre qu’un seul livre, il emporterait un dictionnaire. Pour lui, chaque mot du dictionnaire est un roman à lui tout seul…

Erik Orsenna aime aussi s’exprimer de façon drôle pour faire rire son public et devant nous, qui sommes des adolescents, il a toujours veillé à s’exprimer de façon très simple.

Erik Orsenna a aussi voulu nous encourager à lire davantage: « Laissez-vous inventer par des livres, car vous allez être plus grands que vous n’êtes, car vous allez élargir vos champs, vos possibles ! »

-Article rédigé par Meg Augusseau et Sylvie Dupuy

LA PHILOSOPHIE DE L’ÉCRITURE DE ERIK ORSENNA

         Comme chaque écrivain, Erik Orsenna a sa propre philosophie, sa propre vision du monde. Nous avons eu la chance de parler avec lui et de l’interroger sur sa philosophie. Son regard d’écrivain et le regard d’un homme passionné  par le monde qui l’entoure. 

Mr. Orsenna nous a cité sa plus belle définition du roman, celle de Louis Aragon.

« Le roman, c’est le mentir vrai. >>

Par les mots, le roman exprime en effet la réalité dans la fiction, prenons par exemple son roman « Mme Bâ », elle n’existe évidemment pas mais tout le monde en Afrique connaît une personne dans la situation de Mme Bâ.

D’après Erik Orsenna, un romancier est également un explorateur, « l’explorateur des sentiments, des conflits sociaux et des identités. » Et c’est en ce sens-là, que l’écrivain est, selon lui, pareil au scientifique sauf que ce dernier essaie d’expliquer « les mécanismes naturels » alors que le scientifique essaie d’expliquer « les mécanismes sociaux ».

Lors de notre entretien avec lui, il nous a aussi confié :

« J’écris quand je ne comprends pas quelque chose et comme je comprends de moins en moins de choses, j’ai de plus en plus de sujets [d’écriture] >>.

Prenons par exemple le sentiment amoureux, Erik Orsenna a en effet écrit un roman sur ce sentiment qu’il avait du mal à cerner. Or, il se trouve qu’à la fin de l’écriture de son roman, il rencontra l’amour !

Erik Orsenna  a enfin souhaité nous encourager à lire davantage car, selon lui :

«  Les hommes ont inventé les livres et les livres ont inventé les hommes. >>

Par-là, il veut signifier que si les hommes inventent des livres, ces livres eux-mêmes peuvent inspirer des lecteurs à devenir comme leurs héros préférés, à  se dépasser, à faire preuve d’audace, …etc., bref les livres, d’après Erick Orsenna, sont une immense source d’inspiration pour les lecteurs et leurs futurs choix de vie.

Pour conclure, comme le dit si bien Erik Orsenna,

 << La littérature aide à mieux vivre, comme la musique >>.

   -Article rédigé par Naïla Ebinger et Léa Peposi

LES RITUELS DE L’ÉCRIVAIN ET ACADÉMICIEN ERIK ORSENNA

Erik Orsenna s’est trouvé récemment à Vientiane, au Laos, et a accepté très généreusement de répondre à nos questions. Etant vivement intéressés d’en apprendre plus sur le processus de création de l’écrivain, nous avons donc questionné M. Orsenna sur ce sujet.

Nous avons appris que cet auteur perfectionniste écrivait entre 6h00 et 8h00, chaque matin, heure à laquelle « ses enfants pouvaient mourir, il continuait d’écrire ». « Je travaille aussi avec un crayon 3B et une gomme », nous a–t-il confié, il ne semble ainsi pas très enthousiaste à l’idée de travailler avec un ordinateur. Enfin, à la fin de sa ’’journée de travail’’, M. Orsenna s’arrête toujours au milieu d’une phrase, pour éviter l’angoisse de la page blanche, le lendemain matin…

Comme nous l’avons dit précédemment, cet auteur est un grand perfectionniste. En effet, il corrige la première version de son roman seulement un an après l’avoir écrit car, selon lui, « le temps est le plus terrible des critiques » et jette parfois son travail lorsqu’il ne le trouve pas assez bon ! Cet homme passionné séjourne aussi les mois de juillet et d’août en Bretagne pour se reposer de ses nombreux voyages mais aussi retrouver sa solitude pour écrire.

Pour terminer, une dernière citation à méditer : « A quoi sert la littérature ? A mieux vivre, tout comme la musique ».

-Article rédigé par François Paschini et Thanaxay Chanthala

 LES AUTRES MÉTIERS DE ERIK ORSENNA

Erik Orsenna, écrivain et académicien français, maîtrise d’autres métiers que celui d’écrivain. Il a été plume et conseilleur culturel auprès de François Mitterrand. Il a également été professeur à l’école d’économie et de sciences politiques de Londres. Il est également reporter puisqu’il a suivi durant deux ans les pilotes de formule 1 tout comme il a assisté à la conception de l’airbus A 380 qu’il a raconté dans un livre de photographie. Enfin, Erik Orsenna est aussi conférencier partout dans le monde.

-Article rédigé par Sackdiphat Sounthala et Hamish Baikie

RÉSUMÉS DE DEUX ROMANS DE ERIK ORSENNA

Madame Bâ :

madame-ba_couvMadame Bâ est un roman qui a été publié en 2002. Il parle d’une femme âgée d’une cinquantaine d’années, Madame Bâ, et de l’Afrique au début du XXIème siècle. Madame Bâ veut récupérer son petit fils qui est allé en France pour jouer au football, c’est pourquoi elle demande un visa pour aller en France, mais elle ne l’obtient pas. Donc elle décide d’écrire une lettre au Président de la République française. Son avocat, Maître Benoît Fabiani, l’assiste dans sa demande. (Source : Wikipedia)

 

La grammaire est une chanson douce :

Grammaire -couvL’histoire parle d’une petite fille de dix ans qui s’appelle Jeanne et de son frère Thomas qui a quatorze ans. Leurs parents sont divorcés et habitent de part et d’autre de l’Atlantique, ce qui les oblige à prendre le bateau régulièrement. L’histoire commence lors de l’un des de ces voyages. Le bateau fait naufrage suite à une tempête. Les deux enfants sont les seuls survivants et ils échouent sur une île mystérieuse et magnifique où les mots sont des êtres vivants … (Source : Wikipedia)

-Article rédigé par Virasone Khammounheuang et Léo Lemoine

LA VOCATION MANQUÉE DE FOOTBALLEUR DE ERIK ORSENNA

Connaissez-vous le rêve de l’académicien Erik Orsenna ? Avant de devenir écrivain et académicien Erik Orsenna avait comme les autres, un rêve d’enfant mais malheureusement, il ne s’est jamais réalisé. En effet, à l’âge de douze ans, Erik Orsenna, passionné de football, aurait fait n’importe quoi pour devenir un grand footballeur. Mais le drame survient quand, à l’âge de treize ans, l’entraîneur lui  dit : « Ecoute, tu as le sens de l’effort mais tu n’as aucun don. Donc au mieux tu seras remplaçant dans une équipe de seconde division. » Cette simple phrase lui a brisé le cœur, et c’est à cause d’elle qu’il a dû renoncer à une « carrière mondiale de footballeur » et est devenu écrivain.

Pendant longtemps il a supporté des équipes, mais actuellement il ne supporte pas d’équipe particulière. Pourtant il continue d’adorer le football !

« Le facile vient avec l’effort. » Erik Orsenna

                     -Article rédigé par Sengdara Dionne-Vachon et Manisone Luangrath