Dans le cadre d’un enseignement interdisciplinaire (EPI) pour l’année 2018-2019, les élèves de 4ème A et B ont été invités à réfléchir et à s’exprimer par les langues ou les arts plastiques sur leur environnement quotidien et des lieux choisis pour leur importance dans la vie des habitants de Vientiane. Le Dictionnaire amoureux de Vientiane est le résultat de ce travail.

Anouvong

Ce parc est nommé ainsi car il y a très longtemps, il y avait un prince qui s’appelait Chao Anouvong. Il s’est battu contre les thaïlandais. Depuis, les laotiens ont construit une statue du prince qui montre du doigt la Thaïlande. Cette statue est sacrée et les Lao viennent prier là-bas. Tous les matins, plusieurs personnes viennent courir autour du parc, faire du yoga et plein d’autres activités. Au coucher du soleil, c’est là où le marché de nuit se réveille, les restaurants s’ouvrent, les personnes deviennent nombreuses, l’odeur de la nourriture commence à venir et la musique devient bruyante.

Emma

Bouddha Park

L’entrée du Buddha Park, sur votre droite se trouve une grande boule à 3 étages. Dans cette dernière, au centre de cette boule se trouve un endroit avec des statues. Si on monte sur le haut de cette boule, on a une belle vue sur l’ensemble du parc.

Il y a aussi une grande statue d’un buddha couché. Celle-ci, est en couleur or et est très longue. A droite de cette statue, il y a un grand buddha debout aussi en couleur or, on se sent très petit à côté de cette énorme statue.

Tout au fond, il y a une sorte de temple très haut, on peut y monter mais ses escaliers sont abrupts ce qui rend l’ascension difficile. Dans cette dernière, derrière la pointe se trouve un espace creux remplis de dessins, tags.

Il y a aussi un très bon restaurent ou ils servent de la nourriture lao en quantité astronomique. Il y a aussi un endroit où les enfants peuvent jouer, il y a des balançoires, des toboggans et plein d’autres choses. C’est un merveilleux endroit avec beaucoup de sensations ainsi que les magnifiques odeurs des fleurs.

Darini, Ludovic, Nicolas, Souphitsa

Cuisine gastronomique

Dans l’une des étroites allées qui bordent le Wat Simuang, nous humons tout à coup une délicieuse odeur alors que nous déambulons dans le quartier. Cette odeur exalte nos narines et nous cherchons à en identifier la provenance. Nous voyons une brave dame derrière un étal qui vend de la nourriture et nous réalisons que le divin fumet que nous avions senti quelques minutes auparavant émanait du poulet que cette vendeuse faisait rôtir. Cela semblait délicieux.

En continuant dans cette ruelle, nous vîmes quelque chose de magnifique et nous eûmes les larmes aux yeux à la vue des mii (nouilles instantanées) car c’est exquis et nous étions affamés. Nous décidons d’en acheter et les dégustons avec amour.

Souphathat, Ana, Grégoire, Antoine, Amélie

Le laab est un plat gouteux
Ce plat est tendrement battu

Il a un mélange acidulé, épicé et salé
Ce plat est aussi émietté

Le laab est un plat délicieux
Même si l'aspect m'est odieux

Marévaa

Le riz gluant
un met très important
en tant qu'accompagnement
celui-ci est blanc
et très intéressant
grâce a son aspect déconcertant
au Laos le riz gluant est roi
on l'emporte toujours avec soi
froid ou chaud dans son petit panier
il sera toujours aimé

Eudes

Leur odeur divine
Leur goût pimenté exquis
Les mii me fascinent

Souphathat, Ana, Grégoire, Antoine, Amélie

Lane Xang et Patuxay

La sensation que l’on a quand on roule sur Lane Xang en direction du patuxay est indescriptible. J’aime quand on accélère, quand on sent l’air nous caresser la joue, quand on va de plus en plus vite, de plus en plus loin. Alors, on profite du dernier feu rouge pour lever sa visière, une magnifique vue s’offre à nous. Ce géant de pierre qui nous paraissait si petit de loin, nous laisse sans voix. Il prend un air chaleureux, accueillant, protecteur, dominant ! Un véritable Totoro! C’est beau mais dès que le feu rouge sang passe au vert pomme, la marchande, le père et son fils, le gros 4-4, la vielle dame au chapeau, la petite voiture rouge et le tuk-tuk reprennent leur route.

Amaya

Le Patuxay est très populaire auprès des touristes et des photographes, c’est l’un des monuments célèbres de Vientiane. Le Patuxay peut être un endroit bruyant mais aussi calme : beaucoup de touristes le visitent pour prendre des photos panoramiques du monument et aussi observer l’éléphant en assiettes et en tasses à côté, qui est une autre source d’attraction pour les touristes. A Patuxay, on ne voit presque pas de déchet et on entend les discussions et commentaires des touristes qui le visitent.

Souphathat, Ana, Grégoire, Antoine, Amélie

Tout en haut de Lane Xang
L’imposant Patuxay
Honore les batailles victorieuses
Du people Lao
Contre ses ennemis

Plus de valets
Au service des Français
Patuxay, porte de la victoire
Est devenu le rendez-vous d’un soir
Des amoureux des lieux.

Vishnou, Indra et Brahma,
Habitent tout en bas
De cette piste verticale
Qu’on trouvera peu banale

Athida, Faustine, Siriyaphone, Aphisith, Xocxay, Charlotte, Manikhorn

Mékong

Le Mékong est l’un des fleuves qui sépare le Laos des autres pays frontaliers. Il traverse et fait le tour des pays de l’Asean. Il mesure plusieurs centaines de kilomètres. Il comporte plusieurs espèces magnifiques de créatures marines : grenouilles, serpents. 540 espèces de poissons… Il constitue aussi une ressource d’eau précieuse pour les personnes défavorisées ainsi qu’un espace de rencontre et de convivialité pour les familles. On peut contempler les sourires des gens lorsqu’ils se promènent aux alentours du Mékong. Les enfants affectionnent de se baigner dans cette eau qu’ils apprécient tant. Des pêcheurs viennent aussi pêcher dans l’eau de ce fleuve pour gagner leur vie, des étudiants pour se divertir et des personnes âgées pour se dégourdir les jambes. Le célèbre marché de nuit de Vientiane se situe sur le rivage du Mékong, avec ses tentes rouges et cette foule de personnes surexcitée qui se promène en famille ou les touristes qui viennent observer l’activité.

O Mékong, ce si beau fleuve, plein de vie et de sérénité.

Athida, Faustine, Siriyaphone, Aphisith, Xocxay, Charlotte, Manikhorn

Monstre ou merveille

Vientiane est monstrueusement merveilleuse. A six heures du matin, Vientiane s’éveille, la route bruit des klaxons de voitures et de motos et les écoliers se pressent pour aller à l’école. A midi, la chaleur nous tape et les restaurants sont blindés. Enfin, l’après-midi, admirer le coucher du soleil au bord du Mékong et écouter les marchés qui murmurent des cris de camelots. Les choses que je n’aime pas de Vientiane sont le bruit des coqs le matin et la musique bruyante le soir.

Emma

Vientiane est de mon point de vue une ville merveilleuse, pour ses petits magasins de rue, ses étalages sur les bords de routes, ses loisirs…
Vientiane est une petite ville mais elle est très dynamique, vivante…
Le Mékong est un fleuve tellement important pour le Laos, le commerce avec les autres pays alentours, le tourisme, la pêche, et le plus important, le principal sport pratiqué dessus, souvent en octobre, la grande course des pirogues une grande célébration religieuse et sportive.
Le marché est aussi quelque chose dont il faut parler, ses dizaines d’étages emplis de milles et unes saveurs, odeurs, ses marchés dans lesquels on peut trouver tout et n’importe quoi, aussi bien des produits ménagers, que des habits, ou encore de la viande et des légumes…
Et pour finir, ma fête préférée au Laos, le nouvel an Laotien vers fin avril, période de grande chaleur.
Fête pendant laquelle tout le monde se teint les cheveux, on entend à longueur de journée de la musique et les gens se jettent de l’eau ou même bien des colorants aussi bien chez eux que dans la rue…

Luce

Vientiane est à la fois merveilleuse et monstrueuse. C’est un monstre qui crache des gaz toxiques qui provoque des morts. Elle bouge dans tous les sens et cause des accidents. Elle m’immobilise dans les embouteillages de ses rues pendant les heures de pointe. Parfois, elle gronde si fort que ça nous empêche de dormir. Mais son bon côté est qu’elle permet aux gens de se connecter à internet et de se rencontrer, dans les rues, les stades, les salles de spectacle et les restaurants. Les lumières de Vientiane éblouissent les promeneurs au bord du Mékong. Elle est aussi une caverne d’Ali Baba pleine de nourriture variée et d’une infinité de produits. Même si elle est parfois monstrueuse, tous ces avantages me font préférer mille fois la ville à la campagne.

Manolack

Vientiane est merveilleuse avec ses restaurants ambulants, son marché de nuit avec des objets extraordinaire et improbables ainsi que la sympathie des gens qui nous donnent le sourire à notre tour. Vientiane est monstrueuse avec ses routes sinueuses, sombres et dangereuses à cause des conducteurs.

Eudes

La ville de Vientiane est merveilleuse grâce à tous les gens souriants, la culture, les bâtiments, les espaces verts, les restaurants, les lieux de loisirs, les parcs, la nourriture, les différents marchés...
Elle est aussi monstrueuse pour tous les déchets, le non-respect pour les piétons, les gens drogués sur les routes, les boîtes de nuits, les bâtiments inhabités, les gens sans abris, les voisins bruyants, les ados à moto faisant du bruit.
Cette ville est vivante et souriante comme tous ses habitants.

Nia

Je trouve que Vientiane est une ville à la fois monstrueuse et merveilleuse. Le côté monstrueux est que les gens ont des accidents car ils conduisent mal. Mais aussi parce qu’il y a la pollution ; par exemple après une fête, un mariage : il y a toujours plein de déchets et c’est très sal. Les canalisations vont directement se jeter dans le Mékong, ce qui fait que le Mékong est très souvent sal avec des odeurs nauséabondes.  Dans le Mékong, il y a toute sorte de déchets comme du plastique, du verre…
Mais à côté de tout cela, il y a quand même le côté merveilleux. A Vientiane, les gens sont toujours souriants, aimables. Vers 16h, beaucoup de gens se retrouvent dans le parc Chao Anouvong pour faire du sport, des rencontres, au marché de nuit, passer du bon temps...

Lili

7h, la ville se réveille, avec comme réveil le coq d’à côté, ou le bruit infernal des voitures, des voisins, ou bien une simple alarme. Aussitôt debout, elle se prépare pour ses besognes. 8h, elle part à ses devoirs, mais les routes sont gorgées de véhicules. 12h, la ville crie famine, et pour se remplir, celle-ci engloutit divers plats locaux ou cosmopolites venant des 4 coins du monde. 4h, les allées sont de nouveau infestées de bolides. 8h, elle se nourrit et une fois repu elle s’assoupit, il y a des jours où elle décide de rester éveillée toute la nuit.

Xuan

A Vientiane les parcs sont très beaux, l’architecture est traditionnelle et rappelle de beaux souvenirs. Malgré tout je préfère les villes modernes. Ici, les couchers de soleil me font rêver. Les routes sont en mauvaise état. Lorsque nous marchons dans la rue nous distinguons immédiatement des déchets peu importe la distance que nous parcourons. La ville est tranquille, la nuit je dors paisiblement, les voitures ne vrombissent plus. Le matin les coqs nous réveillent, tout le monde part au travail, les voitures roulent, une odeur de pétrole s’échappe. A midi c’est l’excitation tout le monde part manger, l’odeur de la nourriture… Les spécialités lao sont des délices, des mets goûteux. Dans la rue on entend les chiens aboyer. Quand on est chez soi, on peut enfin se reposer. Par-dessus tout j’aime Vientiane pour ses qualités et ses défauts.

Marévaa

Vive, je m’attache aux mouvements de cette ville
Il y a une ambiance légèrement mouvementée
Et je respire les bonnes odeurs dans ses marchés
N’importe où je peux me glisser dans ses quartiers silencieux
Toujours prête à écouter les bruits et musiques des fêtes lao de quartier
Il y a aussi d’autres villes agréables comme Luang Prabang et Savanakhet
A l’aube j’entends les chants des moines
N’importe quels jours, ces derniers font l’aumône
Extraordinaire cette ville dont je ne pourrai pas me passer
Vientiane

Luce

Le matin en allant à l’école : quel diable d’embouteillage nous devons affronter pour arriver à destination. L’après-midi, la bousculade au restaurant, l’attente du service puis la course pour être à l’heure ! Le soir la population est nombreuse dans le centre, au bord du Mékong et dans les rues piétonnes puis vers minuit les courses dangereuses de motos.

Chaleunkham

Pour moi, Vientiane est monstrueuse et merveilleuse. Le côté monstrueux est qu’il y a beaucoup d’accidents et d’embouteillages parce qu’ici la plupart des gens ne respectent pas le code de la route. Il y a des jours où c’est totalement silencieux mais parfois les voisins font des fêtes jusqu’à trois heures du matin. Le côté merveilleux de Vientiane est qu’il n’y a pas beaucoup de grands bâtiments alors on peut voir les autres parties de la ville facilement. J’aime aussi la ville parce qu’il y des parcs et des festivals. Dans les festivals, on peut aller faire des photos, chercher à manger, prier et beaucoup d’autres activités.

Chansirisopha

Rues

Dans les ruelles,
Des odeurs se mélangent,
Les rires montent au ciel.

Darini, Ludovic, Nicolas, Souphitsa

Les canalisations, en bordure de rue, ce long conduit qui parcourt toute la ville, nous envoûte avec son odeur suffocante, une fragrance mêlée d’excréments humains et d'effluents industrielle. Cette senteur se manifeste à chaque coin de rue, elle règne sur autrui. En passant au-dessus de ce réseau, des frissons parcourent ton anatomie, en raison de cette inquiétude de succomber dans ce canal obscur et d’haleine déplaisante.

Xuan

A Vientiane se trouvent des anciens quartiers, comme celui qui se trouve devant le Wat Simuang. Ce quartier se divise en deux ruelles. La majorité de ses habitants sont des Vietnamiens, il y a des personnes qui habitent dans ces ruelles depuis 20 ans. Chaque famille a sa maison et à côté de chacune se trouvent des maisons d’esprits (autel d’esprits). Sur ces maisons d’esprits, des offrandes sont déposées comme des boulettes de riz, des bananes, des fleurs…
L’odeur de l’encens de chacune de ces maisons d’esprits envahit la ruelle. Ils installent des maisons d’esprits pour se protéger des esprits malveillants et ils mettent des offrandes pour remercier les esprits qui protègent leurs maisons. Il y a aussi des mini restaurants partout et, sur les portes, on trouve des papiers de souhait chinois rouges. Nous sommes allés dans un mini restaurant de ces ruelles et avons mangé des soupes de riz et des soupes de nouille. Pendant ce repas, nous entendions des musiques chinoises, lao et thaïlandaises.

Darini, Ludovic, Nicolas, Souphitsa

A proximité du Wat Simuang, il existe un petit quartier traditionnel, parsemé de ruelles étroites. Dans ce quartier, il y a de vieilles   maisons en bois avec des mélanges de matériels de construction. Les gens de ce quartier sont tranquilles et calmes. Cependant, on peut aussi y voir et sentir l’eau sale des égouts et des déchets par terre. On y sent encore de la nourriture grillée et on entend au loin les discussions des gens qui sont venus manger dans un petit restaurant ainsi que les bruits des engins à moteur qui passent dans le quartier.

Souphathat, Ana, Grégoire, Antoine, Amélie

Les ruelles que l’on a explorées sont un pur bol d’air. On a pu voir les liens de confiance profonds existant entre les habitants d’un quartier où tout le monde se connaît. Nous avons perçu la joie de vivre des enfants, l’atmosphère de sérénité et, plus que tout, le calme qui régnait dans une ruelle, malgré le bruit de la pop lao dans la ruelle adjacente à côté. Cependant, nous avons aussi constaté la saleté de ces ruelles : bouteilles de bière vides à même le sol, sacs plastique par terre, poubelles débordantes… L’une des ruelles était plus verte que l’autre, elle comportait plus de plantes. Nous avons vu la maison où il y avait de la musique à fond.

Athida, Faustine, Siriyaphone, Aphisith, Xocxay, Charlotte, Manikhorn

Thalat

Nous avons visité le marché. Celui-ci est d’une superficie importante, possède une forme rectangulaire et est composé d’une partie couverte et d’une partie en plein air. On y trouve toutes sortes de petites boutiques avec différentes marchandises. On peut entendre les cris des vendeurs qui appellent les chalands et les invitent à acheter et s’intéresser à leur marchandise. Quand on s’enfonce dans la partie couverte, on trouve de nombreux sins qui sont des longues jupes traditionnelles lao. Un peu plus loin, on aperçoit les gens qui vendent des denrées alimentaires. Ce marché est grand, on y vend de tout et on y trouve tout ce l’on peut chercher : des fleurs, des décorations, des meubles…

Darini, Ludovic, Nicolas, Souphitsa

Les marchés de Vientiane, ces lieux comportant milles et unes étales emplies de saveurs, odeurs et goûts variées et étonnants. Rayons animaux aquatiques on peut y trouver, tortues, anguilles, poissons-chats, grenouilles se dandinant sous leurs filets verts pour tenter de se libérer de ce lieux monstrueux.

Luce

Au coin de Vientiane
Le marché se réveille
Aux mille couleurs qui émerveillent
Aux mille marchands, hommes et femmes

Dévoilant multiples aliments
Dont les odeurs
Et les saveurs
Dansent en tourbillonnant

Les marchands tendent les bras
T’ouvrent leurs trésors
Que tu n’oublies pas

Dusan

Lors de notre sortie, nous avons visité le marché local, à savoir le Thalat Kua Din. Il s’agit d’un marché diurne. Immédiatement, en commençant la visite, nous constatons que cela sent fort : une odeur piquante, poivrée, pimentée… qui prend aux narines. L’odeur dégagée par les produits vendus dégage un parfum particulier. On peut observer l’activité importante qui y règne : les nombreux vendeurs derrière leurs étals, souvent des femmes, les enfants qui aident leurs parents, les manutentionnaires qui transportent des marchandises, les passants qui entrent et sortent. Nous nous enfonçons dans le marché et nous avons l’impression d’être dans un marché ordinaire mais…non, ce marché n’est pas tout à fait comme les autres ! En effet, il s’agit de l’un des plus grands marchés de Vientiane et nous sommes impressionnés par la quantité et la diversité des biens vendus. Nous sillonnons le marché et empruntons l’une des mille et une allées rectilignes et tortueuses. Soudain, on tourne à gauche et nous apercevons un étal de viande rouge mais celui-ci est infesté de mouches qui tournent autour et se posent dessus. Le vendeur essaie mollement de les chasser mais semble résigné à leur présence. Nous pensons aux clients qui vont acheter et consommer la viande. Un sentiment d’écœurement nous envahit et nous nous éloignons vite. Plus loin, à droite, nous repérons les stands où sont vendus les fruits frais : pastèques, mangues, melons, durians, fruits du jacquier…. On les déguste des yeux, de loin. Nous continuons la visite : partout, nous voyons les étals de légumes, viande, poisson…. Il est 11 heures du matin, l’activité bat son plein. Nous pouvons observer les nombreux badauds flâner dans ces mille et une allées. Nous regardons avec amusement les enfants qui se plaisent à courir entre les marchandises comme s’ils étaient dans un labyrinthe. Lieu de rencontre, d’échange et de convivialité, il règne une atmosphère bon enfant au thalat. Beaucoup viennent davantage pour se promener en famille ou avec leur compagnon profiter de l’ambiance que pour acheter un produit précis.
Cet endroit peut présenter un côté attractif pour certaines personnes : certaines viennent y travailler et gagner leur vie, d’autres apprécient l’ambiance… Cependant, on peut aussi le trouver moins attrayant en raison de l’odeur forte et de la saleté. Les vivres ont un goût unique et les commerçants mettent tout leur cœur dans la vente. Les sourires et les rires sont des caractéristiques indissociables du marché traditionnel lao.

Athida, Faustine, Siriyaphone, Aphisith, Xocxay, Charlotte, Manikhorn

Dans ce marché bruyant
Tous les vendeurs souriants
Nous vendent toutes sortes de nourriture

Poisson, porc, légumes et fruits murs
Ils les transportent en chariots
Et les emportent jusqu'à nos autos

Nia

Le thalat est ce marché où je vais toutes les semaines. Au thalat, il se vend tout des légumes, des fruits, de la viande, du poisson… il faut faire attention aux poissons qui peuvent sortir de leur bocal. J’aime bien ce marché, il y a de nombreux mets. Je peux goûter ou boire directement avant de faire mes courses. En général, je mange du Khao Ping et du jus de coco. Au thalat, on peut demander une réduction ou avoir des produits gratuits mais pas au supermarché. Le thalat nous permet d’acheter des produits mais aussi il nous donne l’impression d’aller au parc.

Chansirisopha

Un monde aux mille couleurs
Palette de dégradés chatoyants
Offrant un regard voyageur
Des dorures au rouge sang

Un monde aux mille sonorités
Bruit de fond incessant
Échos de la foule enivrée
Par de souriants marchands

Un monde aux mille odeurs
Certaines affreusement agréables
D'autres donnant des haut-le-cœur
Doux mélange incomparable

Un monde aux mille matières
Allant du tissu aux grains de riz
Des fruits à la terre
De la vie à l'esprit

Un monde aux mille saveurs
Rejoignant culture et délice
Papilles goûtant le labeur
Et de piquantes épices

Amaya

Le thalat est un endroit de marchandage et d’argent. Par exemple, ils y vendent des vêtements, de la viande, des fruits et légumes… Et, parfois, il y a aussi des salons de beauté et des endroits pour faire des tatouages. Les odeurs de viande et de légumes sont très fortes. On entend surtout les discussions bruyantes entre commerçants et acheteurs.

Souphathat, Ana, Grégoire, Antoine, Amélie

Le Thalat Sao est un marché important situé au cœur de la ville de Vientiane. Il a connu des transformations et rénovations importantes ces dernières années. C’est un marché très ancien et il est constitué de 3 parties différentes :
- une très ancienne en enfilade (toute en longueur)
- une plus récente avec un parking à l’extérieur
- une partie moderne ressemblant à un centre commercial.
Il sert principalement à faire du shopping. On y trouve des souvenirs, du tissu, des étoffes, des plantes séchées, des fruits mais aussi toutes sortes d’objets modernes. Malheureusement, il est très pollué. Beaucoup de déchets sont jetés à même le sol, cela sent mauvais et il faut rester vigilant car des fils électriques se croisent en tous sens. Malgré tout, j’adore m’y promener et je pense que c’est un endroit incontournable à visiter quand on arrive à Vientiane.

Athida, Faustine, Siriyaphone, Aphisith, Xocxay, Charlotte, Manikhorn

Mme Mai est une bouchère au ‘thalat khua din, elle est plutôt grosse et a de larges épaules pour couper le porc. Elle est très souriante. Celle-ci a une tête ovale et des dents imposantes. Elle a la peau blanche et une cicatrice au cou. Elle porte un tablier rouge taché de sang. Ces pieds aussi sont couverts de sang. Elle a l’air sympathique. Elle dit que son porc vient d’une grande usine et qu’elle doit payer 5000 kips par jour pour son étale. Sur son étale où elle est elle-même assise, il y a des têtes de cochons, des intestins et beaucoup d’autres parties du cochon.

Nia

That Luang

Le Pha That Luang est un monument bouddhiste situé au centre de la ville. C’est le monument le plus sacré du pays. Il est très renommé car il est censé contenir des cheveux de bouddha à l’intérieur. Il mesure 45 mètres de haut et est entièrement couvert d’or. Il est entouré d’un cloitre de 85 mètres de long. Le Pha That Luang est construit sur 3 niveaux qui symbolisent l’ascension de la Terre vers le Ciel. Il fut construit en 1566, sous le règne du roi Setthathirath, sur les ruines d’un temple hindou du 3ème siècle. En 1828, lors de l’invasion par le royaume de Siam, le Phat That Luang fut presque réduit en cendres. Cependant, avant de détruire le stupa, le Royaume de Siam pilla l’or couvrant le Pha That Luang. La même chose s’est passée exactement avec ce qu’on appelle That dam (stupa noir). Pendant la guerre d’indépendance de la Thaïlande contre la France en 1940, une fois de plus le Pha that luang fut complètement détruit et on dut attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour le reconstruire.
A présent, le Pha That Luang est un temple très sacré, vénéré des Laotiens, et de nombreux touristes viennent le visiter tous les jours. C’est l’un des monuments les plus populaires et emblématiques du Laos.

Athida, Faustine, Siriyaphone, Aphisith, Xocxay, Charlotte, Manikhorn

Tuk-Tuk

Qui est-il ? Un objet ?
Le roi de la jungle urbaine
Qui couine dès qu’il y a le billet vert levé au ciel
Qui se faufile dans des endroits où il ne devrait pas être
Qui est toujours présent jour est nuit
Très stylé, le bon look, qui est toujours heureux
A quoi ressemble-t-il ? Cet objet ? Ce mécanisme
Qui-est-il ? Cette chose qui est si connue
C’est le fameux, GRAND, MAJESTUEUX Tuk-Tuk

Tolek

Notre groupe a interviewé un chauffeur de tuk-tuk au Patuxay. Le chauffeur de tuk-tuk s’appelle Yai, il est costaud et tatoué. Il est chauffeur de tuk-tuk depuis plusieurs années. Il a choisi ce travail car cela lui convient et il a beaucoup de liberté. Les lieux où il se déplace le plus souvent sont : le Patuxay, le That Luang, les lieux touristiques et traditionnels comme les wat, etc. La plupart des gens sont des touristes. Dans son tuk-tuk on peut transporter entre 8 et 10 personnes maximum : 8 pour les étrangers, 10 pour les laotiens. Il gagne suffisamment bien sa vie. Ce qu’il aime à Vientiane ? Il y a beaucoup de liberté et il s’amuse.

Sakouna

Le tuk-tuk est un moyen de transport utilisé par les touristes ou les laotiens pour se déplacer. On peut le trouver sur la route, près des marchés, des temples… Le tuk-tuk est comme un taxi mais c’est une moto à 3 roues. On appelle ce véhicule un « tuk-tuk » car son moteur tousse : « touque touque touque… ». Il grince beaucoup dans les freinages.
J’aime bien le tuk-tuk parce qu’on peut voir le paysage en route car il ne roule pas très vite et on peut y rencontrer d’autres personnes.

Vannolith

 

Wat

Le Wat est un endroit religieux et culturel
Tous les matins, on s’y réveille avec des chants et des prières 
Les moines s’habillent en orange ou en jaune comme le bouddha des peintures
Les villageois se mettent devant leurs maisons et préparent des offrandes pour les moines à l’aube : c’est le Tak bath.
Tous les jours de pleine lune, il y a des villageois qui font des offrandes et apportent des bouquets de fleur orange, mak beng.
Près du Wat dans des magasins d’offrandes on y vend ces fleurs, des moineaux et beaucoup d’autres types d’objets tout à la fois bizarres et merveilleux.

Victor

Le temple est un endroit calme et mystérieux. Tous les matins, nous nous réveillons avec le bruit des moines qui sonnent les gongs et chantent leurs prières. Les moines habillés en orange ou jaune marchent en ligne quand le soleil se lève pour recueillir des offrandes. Les funérailles ont traditionnellement lieu au temple car c’est ici qu’on brûle les corps et les envoie au paradis. L’âme est libérée du corps et monte au ciel. Les bouddhistes croient en la réincarnation et à l’existence d’une vie après la mort.

Souphathat, Ana, Grégoire, Antoine, Amélie

Le Wat Simuang est un temple très sacré, prisé des touristes du monde entier. Ceux-ci viennent le visiter et certains y prier. Il y règne une forte activité quotidiennement car ce temple est devenu un lieu touristique majeur au fil des années. Une légende conserve le souvenir du sacrifice rituel, à l’origine de la fondation de ce temple : au moment de la cérémonie, une veuve, dame Simuang, s’y sacrifia par amour. Son corps a été enterré sous une ruine. Celle-ci est située derrière le Wat Simuang, et est la seule structure en latérite encore présente à Vientiane. Le bâtiment lui-même n’est pas très ancien, ce temple ayant fait partie des monuments détruits par les Thaïlandais en 1828.
Ce temple est situé aujourd’hui en centre-ville, entre l’avenue Setthathirath et l’avenue Samsenthai, il marque l’emplacement de la porte Sud Est de la ville.

Athida, Faustine, Siriyaphone, Aphisith, Xocxay, Charlotte, Manikhorn

Le Wat Simuang est un endroit spirituel, culturel et touristique. Lors de notre visite, on entend la prière d’un moine et des langages venant d’ailleurs.
Dans le Wat, on voit des statues de Buddha et des urnes contenant les cendres de personnes mortes.
Durant le « Jour du Buddha », les Laotiens viennent offrir des bouquets de fleurs.
On sent aussi les encens que des personnes venues prier allument.

Souphathat, Ana, Grégoire, Antoine, Amélie