En l’an 1876, Arthur Rimbaud, engagé comme mercenaire dans l’armée hollandaise, arrive à Java le 22 juillet et, quelques semaines plus tard, il est porté déserteur. Si le voyage en terre d’Asie a été court, pour des raisons qui restent énigmatiques, il est un autre passage du poète dont nous souhaiterions parler. Car en terre laotienne, du côté du lycée français international de Vientiane, Rimbaud est bien présent. 

 Ne l’avez-vous pas entendu hier matin ? Florilège, bouquets de poèmes en tout genre tantôt chantés, tantôt rythmés au son du jazz, autant de textes portés par la voix de nos élèves sous la forme d’une chaîne sonore. On se demande même si celle-ci n’a pas porté jusqu’en  Europe car deux Français, tous deux sur les traces de Rimbaud depuis fort longtemps, sont sur le point d’arriver à Vientiane. Vous êtes à bon port messieurs Tourneux et Guyaux ! C’est ici que ça se passe ! Nous avons d’ailleurs eu vent de votre présence prochaine dans notre lycée, et à l’Institut français ce jeudi 2 février à 18h30 pour parler du poète et de l’homme…A très vite !

Mais sachez que chez nous, depuis un temps certain, tout le monde est aux affaires…C’est qu’Arthur inspire les dessinateurs, les cinéastes et les poètes en herbe mais aussi et surtout les lecteurs. Lire Rimbaud, c’est parfois découvrir pour nos élèves, un adolescent de leur âge qui parle une langue qu’ils ont envie de comprendre.

Cessons de parler, ouvrons bien les yeux et les oreilles et vivons comme il se doit ce passage du poète à Vientiane ! Ne le ratez pas cette semaine, car ce « passant considérable » ne peut rester en place bien longtemps… !

                                                       Esat PEPOSI